Un nouveau projet pilote pour contrer la surpopulation de bernaches sur l’Île-des-Moulins et l’Île-Saint-Jean
TERREBONNE | Au cours des prochaines semaines, la Ville de Terrebonne mettra à l’essai une nouvelle méthode pour tenter de contrer les effets néfastes de la surpopulation de bernaches du Canada sur l’Île-des-Moulins ainsi que l’Île Saint-Jean, à la suite du succès mitigé qu’ont connu les effaroucheurs mécaniques. Il s’agit d’une méthode de dispersion à l’aide d’oiseaux de proie et d’une escouade canine. Cette technique se veut une avenue concrète pour l’effarouchement qui s’effectue sans bruit et dans le respect de la faune existante.
« Soucieux de corriger les problèmes de sécurité, de salubrité et de santé publique qu’engendre la présence massive de bernaches sur des lieux aussi prisés que l’Île-des-Moulins et l’Île Saint-Jean, nous essayons cette année un nouveau projet pilote écologique qui tient compte des commentaires reçus suite à l’installation des effaroucheurs mécaniques. Nous sommes conscients qu’avec cette nouvelle méthode silencieuse et respectueuse de l’environnement, nous parviendrons à corriger la situation », a déclaré M. Paul Asselin, président de la Commission de la sécurité publique et de la sécurité du milieu et des personnes.
La méthode de fauconnerie du Groupe Prévost Fortin (GPF) a recours à des oiseaux de proie entraînés, prédateurs naturels pour les bernaches, pour disperser silencieusement et efficacement ces oiseaux sans pour autant les capturer ni les blesser.
Une présence régulière d’un fauconnier avec son oiseau de proie pourra donc être observée sur les sites ciblés afin de briser les habitudes des bernaches. De plus, une escouade canine sillonnera les lieux afin de rendre la méthode d’effarouchement encore plus efficace.
« Comme il s’agit d’un projet pilote, nous invitons une fois de plus les citoyens à nous faire parvenir leurs commentaires afin de nous aider à évaluer cette nouvelle méthode et ainsi mieux orienter nos actions futures. Un bilan public sera réalisé à l’automne », a conclu M. Asselin.
Pour envoyer vos commentaires, veuillez nous écrire par courriel à l’adresse joel.goulet@ville.terrebonne.qc.ca.
Entretemps, tant pour la santé de l’animal que pour la qualité de vie des visiteurs et des résidents, la Ville de Terrebonne tient à rappeler à sa population qu’il est interdit de nourrir les bernaches ou autres animaux sauvages, tel que le stipule la réglementation en vigueur.